Skip to content
Accueil » Critique littéraire – La pentalogie : le poids des secrets, Aki Shimazaki

Critique littéraire – La pentalogie : le poids des secrets, Aki Shimazaki

  • by

Tsubaki, Aki Shimazaki

Il y a quelques jours, j’ai fait ma critique du tome 1 du poids des secrets de Aki Shimazaki aux éditions Acte Sud, collection Babel.

Me voilà enfin face à moi-même et mon envie de plus, de creuser encore. J’ai fini de lire les 5 tomes, du bonheur à l’état pur. Finalement, je n’ai pas besoin de plus, je peux imaginer ces vie, cette société. Cette pentalogie qui nous montrent 5 visages, 5 pensées, 5 histoires différentes de personnes liées correspondent au fonctionnement d’une société mais à une échelle minime.  Chacun avec son histoire, sa perception du monde et ses convictions.

Hamaguri, Aki Shimazaki

Ma critique du premier tome convient à tous. On ne se lasse à aucun moment. La douceur, les sentiments, l’histoire du Japon, tout est écrit avec une justesse parfaite.

J’ai beaucoup appris sur l’histoire du Japon grâce à Shimazaki. Comme tout le monde j’avais des connaissances

historique, la bombe atomique, le 9 août 1945 mais pas beaucoup plus, pas cette vision de l’invasion du Japon en Chine et en Corée, du séisme quelques années avant, de l’état d’esprit des gens, la question des kamikazes… autant de choses que j’ai découvert sous un nouveau jour et qui m’ont particulièrement touché.

Tsubame, Aki Shimazaki

J’ai été tour à tour surprise, émue, touchée, énervée par certains comportements, étonnée, … Shimazaki nous transporte dans le Japon par un style poétique, posé et contemplatif mais utilise le français qui est une langue riche, belle et qui colle parfaitement avec le propos de l’étranger, de ce qu’est une « pièce rapportée » comme toutes ces familles qui se composent au grès des événements. L’utilisation de mots japonais offre encore plus ce sentiment d’être en perpétuel questionnement sur l’importance de d’origine, de l’assimilation, de l’intégration et de la quête de soi-même, « le poids des secrets » que l’on garde ou que l’on dévoile.

Wasurenagusa, Aki Shimazaki

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas ressenti ça. J’ai une profonde admiration pour l’auteur. Je n’arrive pas à détacher mon esprit de ce que j’ai lu et pourtant j’ai lu quelques livres derrière mais non, rien n’y fait … j’y pense encore et pour longtemps je crois.

Définitivement la plus jolie histoire que j’ai lu et je pèse mes mots. Désolée Barjavel, tu es désormais détrôné, les Chemins de Katmandou sont donc en seconde position à présent. Pour Voltaire, c’est autre chose.

Un livre à acheter, à lire, à poser dans la bibliothèque, à reprendre, à relire, dans l’ordre, dans le désordre, un passage, en entier mais toujours avec délicatesse, douceur et beaucoup de sensibilité.

Hotaru, Aki Shimazaki

Facebook
Twitter
Instagram
Telegram
FbMessenger