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La fille aux licornes de Lenia MAJOR – Critique littéraire

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Au salon du livre j’ai découvert la maison d’édition Talents Hauts et dans leur collection j’ai décidé de lire La fille aux licornes de Lenia MAJOR qui m’a attiré par son sujet … Une jeune femme qui devient dresseuse de licornes, classe non ?! Personnellement, j’aime les licornes, toutes les licornes !

Lenia MAJOR est une auteure jeunesse (normande, désolée un peu de chauvinisme) que je vous conseille de découvrir via :

– son blog

– sa page Facebook

J’ai mis du temps avant de le commencer, une fois ouvert il n’a pas fait long feu. C’est un roman jeunesse, à la base paru sous forme de trilogie et moi j’ai fait l’acquisition de l’intégrale (pas besoin d’attendre entre deux achats).  Je tiens à dire que la couverture est très jolie mais venons-en à l’histoire !

Table of Contents

Synopsis

Ascane a été choisie pour devenir licornière du roi, au grand dam de Séber, le maître licornier, qui ne veut pas d’une fille parmi ses apprentis. Aventureuse et tenace, la jeune fille réussit à s’imposer dans ce monde d’hommes grâce au pouvoir, hérité de son grand-père, de communiquer avec les licornes.
En compagnie de Météor, la licorne sauvage qu’elle a sauvée de la mort, Ascane va traverser des terres hostiles et lutter contre des forces obscures.

Mon avis

Une jeune héroïne au caractère fort dans un monde sexiste où règne les hommes, voilà comment cette histoire commence. La jeune Ascane a été choisie, elle a donc toutes les qualités requises pour devenir licornière mais son problème : être une fille là où il n’y a eu avant elle que des hommes. En plus de devoir faire face à un rude travail qu’est celui des licorniers, elle doit sans cesse prouver sa légitimité et rester forte quand on lui rappelle qu’au premier mauvais pas elle sera renvoyée. Un bon morceau de féminisme se dégage de cette trilogie pour en devenir un des sujets majeurs et une thématique récurrente en faisant des parallèles avec le fonctionnement des autres peuples du monde d’Ascane. Un sujet très bien traité qui parlera surement aux jeunes filles, public cible de ce roman.

Donc vous l’aurez compris, nous nous attachons très vite à ce petit bout de femme à qui il va arriver des aventures diverses. Tout d’abord et toujours parce qu’elle est une fille, Séber (le maître licornier) lui demande de soigner une licorne sauvage dont personne ne peut s’approcher. Si Ascane ne réussit pas, c’est le retour chez elle assuré. De là, nous comprenons pourquoi elle a été choisie, elle et pas un autre garçon. Cette licorne sauvage va lui permettre d’une part de prouver sa légitimité mais va aussi lui permettre de dévoiler un don qu’aucun autre licornier du roi n’a si ce n’est un ancien licornier qui n’est plus au service de la couronne …

Les deux autres apprentis, des garçons, aux caractères très différents de la jeune fille, sont tout autant aimés par le lecteur qui se fera de la joyeuse bande une image assez rapidement. C’est le trio dont l’alchimie est parfaite. Nous avons l’intrépide qui agit avant de réfléchir, le timide qui pense beaucoup de façon posée et celui qui ne peux s’empêcher de parler et de faire l’intéressant. Viennent ensuite les licorniers du roi, proches des valeurs des chevaliers, nous y retrouvons les questions d’honneurs, d’amitié, de courage et de loyauté.

Des licornes en veux-tu en voilà, il y a les sauvages et celles « d’élevages », deux races qui nous sont exposées et que l’on découvre au fur et à mesure de l’histoire. On plonge dans leur façon de penser, de vivre et c’est très bien amené mais je ne vous en dit pas plus pour vous laisser découvrir ces bêtes hors du commun !

Un petit hic, c’est l’abondance des résumés de ce qu’il s’est passé quelques pages avant. Alors soit c’est le côté intégral qui rend ça un peu indigeste, soit il y a un petit soucis de ce côté là. J’ai trouvé qu’il y avait bien 50 pages que l’on aurait pu retirer sans changer le sens du roman et son contenu. J’ai trouvé que ça alourdissait la lecture là où il n’y en avait pas besoin car l’écriture était agréable et très fluide.

Un livre sympa à offrir à toute jeune fille dès 12 ans, pour sa lecture estivale !

Cadeau !

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