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La volte de Yann FASTIER – Critique de roman

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La Volte de Yann FASTIER est un cadeau de Amarüel lors du swap sur Les Petites Maisons d’Editions. Edité par Talents Hauts en janvier 2014, ce roman est une petite pépite du rayon jeunesse. La très jolie couverture a été réalisé par Aurélien Police (qui je suis sûre a fait des couvertures de livres de votre bibliothèque sans que vous le sachiez). A peine avais-je reçu ce roman qu’il était déjà lu et apprécié. Je vous explique pourquoi !

Table of Contents

Synopsis

Dotchin, héritière du royaume de Gurban, arrive tout armée dans la classe de Mink, fille d’un conducteur de volte. L’amitié entre les deux filles prend un tour plus charnel et Mink s’engage corps et âme dans la bagarre pour sauver sa princesse des sbires à la solde de son frère, l’héritier incompétent du royaume.
Leur fuite à travers les magnifiques paysages d’une contrée en pleine mutation est riche en rebondissements dramatiques ou cocasses.

Mon avis

Je vais être claire dès le départ, il s’agit d’un roman de fantasy jeunesse. Certains diront qu’il est facile ou pas assez poussé. Moi je le trouve justement très abouti pour un public de collégien. Le contexte se met en place au fur et à mesure. Nous ne découvrons pas tout en bloc au départ, le monde imaginé par l’auteur nous est dévoilé par morceau. J’ai bien aimé ce fait car il permet à la fois de se poser sur le plan des sentiments entre les personnages et de comprendre leur façon de penser mais aussi d’avoir un univers différent du nôtre sans qu’il diffère tant que ça.

Notre héroïne Mink est une aventurière dans l’âme avec des relents de garçon manqué, ce qui lui confère un caractère bien a elle et qui nous pousse à nous attacher au personnage. Nous avons peur que certains de ses actes (irréfléchies) ne la mettent en mauvaise posture. Malgré les soucis, malgré ce qui lui arrive, Mink est un personnage positif qui a toujours un mot pour rire.

Au contraire, Dotchin apparaît plus réservée et plus féminine mais ce n’est qu’un apparat pour l’école. Il s’agit en fait d’une princesse guerrière plutôt badass qui n’a rien à envier à Mink si ce n’est justement sa fougue.

Les deux jeunes filles ont tout pour bien s’entendre et au moment où elles le comprennent, il est déjà trop tard, Dotchin risque sa vie. Il faut donc fuir. Un peu comme Roméo et Juliette des temps moderne et transposé en fantasy, ces jeunes filles vont découvrir l’amour qu’elles ne connaissaient pas avant cela et vont tout risquer l’une pour l’autre.

Niveau écriture, Yann Fastier nous offre un roman à la première personne. C’est original et ça nous rapproche de Mink. Il se lit facilement et je dirais même de façon trop rapide pour qui est habitué à lire … Du coup j’ai très envie de retrouver cet auteur dans un roman plus adulte.

Enfin, il est parfois plus difficile de surprendre sur un final que sur le début qui nous montre un monde nouveau … Je dirais que pour ce roman le début est plus conventionnel et attendu que la fin ! A bon entendeur, lisez-le.

+ Un peu plus de Talents Hauts ? Découvrez La fille aux Licornes de L. MAJOR

D’ailleurs, j’en profite pour remercier la maison d’édition de nous avoir cité sur leur cite pour La fille aux licornes. Merci !

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