Ça y est, enfin, après tant d’années, je l’ai lu. C’est étrange l’attirance que j’ai eu pour ce livre. Depuis la période du collège je crois bien, j’ai eu en ligne de mire ce bouquin. Allez savoir pourquoi. Ma grande sœur se l’ai vu offrir et j’ai toujours été attirée par sa couverture (un visage en noir et blanc d’une fillette à frange que j’ai toujours associé au travail de Dorothea Lange sur la grande dépression -mais qui s’avère être en fait une capture de l’adaptation cinéma-), son titre (énigmatique, poétique et pourquoi pas prophétique) et tout ce qu’il recelait (les années 30 en Alabama, rien que cette idée attise ma convoitise d’exotisme).
Il a ensuite été pendant 4-5 ans dans LA pile, la pile de livre que j’achète, j’échange, je trouve mais que je ne lis pas tout de suite. C’est ma pile d’objectif : en plus de la Recherche de Proust, on trouve aussi pas mal de livre commencés mais abandonnées en cours de lecture.
Donc ça y est. Enfin je l’ai lu. Et je ne suis pas déçue. Ce bouquin m’a tenu en haleine pendant 24h, j’ai retrouvé les situations où « non, je ne mange pas avec vous, non, je ne suis pas disponible ». Commencé mercredi matin dans mon lit, il a passé l’après-midi dans le jardin avec moi, la soirée dans le canapé et le jeudi matin dans le siège chez ma coiffeuse.
Drôle, envoûtant, suspense exaltant, réfléchi et plein de bon sens et de bonne parole, ce livre m’a complètement « retournée ». L’histoire est rudement bien menée, (et vous me direz, c’est pas pour rien que son auteure Harper Lee ait reçu le prix Pulitzer pour sa parution en 1961) racontée par Scout, une enfant entre 5 et 8 ans qui a tout le bon sens et la naïveté de son âge, additionnés à une grande réflexion ; on en oublie quelque fois qu’elle soit si jeune.
Au départ, le résumé de la quatrième de couverture ne me paraissait pas adéquat. « Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. » Je me disais que le premier tiers du livre passait sûrement pour une longue introduction ou que le propose antiségrégationniste ne serait finalement pas le clou du spectacle. Et bien, j’avais tort (pas la première fois d’ailleurs …) Et chaque mot, chaque évènement reprend sa place, j’ai même été relire la première page après avoir lu le dernier mot pour mieux la saisir car elle est écrite rétroactivement.
Je vous assure : une très bonne lecture !! Je vous le recommande vivement si vous souhaitez mixer la réflexion, le roman d’apprentissage, le suspense et un certain regard décalé ! Quant à moi, je m’en vais de ce pas louer la cassette VHS du film^^
« Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee, Le livre de poche 2006.
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2 Comments
Salut !
J’ai acheté ce livre suite à un article dans la presse parce que je crois qu’une suite est sortie, je pense que je vais en faire ma prochaine lecture !
J’adore ce roman <3 <3 <3
Il est dans mon top ten toutes catégories de mes romans préférés !