Princesse Bari de Hwang Sok-Yong est un roman coréen traduit en français. Publié aux éditions Philippe Picquier, il est sorti en août 2013. J’ai acheté ce roman au salon du livre à Paris en mars 2016 en suivant les conseils de ma « Chingu » comprendre amie coréenne. J’ai rencontré l’auteur et maintenant que j’ai terminé ce roman j’aimerais le rencontrer à nouveau pour lui dire merci pour ce moment intense.
Synopsis
Princesse Bari conte l’histoire d’une jeune fille, frêle et courageuse, qui fuit la Corée du Nord à la fin des années 1990, se réfugie un moment en Chine avant de traverser l’océan à fond de cale d’un cargo et de débarquer dans un Londres clandestin où se côtoient toutes les langues et religions. A Londres, Bari gagne sa vie comme masseuse, mais elle ne soigne pas seulement les corps, elle console
aussi les âmes. Car Bari a hérité de sa grand-mère des dons de voyance qui lui permettent de voyager dans les rêves et de lire les cauchemars dont souffrent les autres. Ce roman habité par l’âme d’une jeune fille affrontant seule, avec confiance et obstination, de terribles épreuves, puise aux sources anciennes du chamanisme coréen : il transfigure une très ancienne légende où une princesse abandonnée va chercher à l’autre bout du monde l’eau de la vie qui permettra aux âmes des morts de connaître enfin l’apaisement.
Mon avis
Comme vous devez avoir l’habitude maintenant, voilà un roman que j’ai lu il y a déjà un petit moment et j’avais pas encore fait mon article à cause de ce moment à vide. Sortez les mouchoirs parce que Princesse Bari c’est émouvants, dur et vrai.
Tout d’abord le titre vient d’un conte coréen qui raconte l’histoire d’une princesse, septième fille du couple royale, elle se retrouve abandonnée mais ne disparaît jamais. On la nomme donc Bari. Elle va partir en quête de l’eau de vie.
Hwang Sok-yong par de ce conte pour nous raconter l’histoire de cette jeune femme. Nommée Bari car elle aussi a été abandonné à la naissance car elle n’était pas un garçon. Mais par on ne sait quel miracle, le bébé a survécu. La grand-mère, en souvenir au conte, la nomme Bari. Tout comme sa grand-mère, Bari a des dons de voyances. C’est ainsi que tout commence.
Ce roman c’est donc un mixe entre un conte traditionnel et l’Histoire contemporaine. L’auteur part de 1990 en Corée du Nord et nous amène en 2005 en Angleterre. Nous allons suivre Bari dans toutes les épreuves qu’elle va surmonter à cause des contextes politiques et de ses origines. Pour fuir le régime de Corée du Nord elle va devoir faire preuve de patience, de force et de sagesse. Sur sa route elle va rencontrer des gens qui l’aideront ou la freineront.
Princesse Bari c’est l’histoire de la vie, c’est une quête initiatique en quelque sorte mais c’est avant tout une belle leçon de vie qui devrait encore plus nous parler dans le contexte actuel des attentats. Hwang Sok-Yong en parle avec justesse et discernement.
Je lirais d’autres romans de Hwang Sok-Yong mais pas à la suite. Les sujets sont dures et je n’ai pas envie de pleurer tout les soirs.
En bref, un roman qui sert le coeur, qui fait couler des larmes mais ce n’est rien face à ce que vivent certains humains que l’auteur décrit avec une justesse à la fois belle et cruelle.
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3 Comments
Merci pour cette belle découverte 🙂
Je le note, en prévoyant une boite de Kleenex pour aller avec 😉
Waou ce livre a l’air juste magnifique je note merci