Il y a peu de temps je vous faisais découvrir ce que ma binôme du Swap victorien m’avait offert … et voilà que je vous dévoile mon avis sur ma première lecture qui ne m’a pris que deux jours et encore c’est parce que j’ai pris un peu de temps sinon il aurait été fini plus rapidement !

J’ai donc dévoré Etiquette et Espionnage qui est le tome 1 de la série Le pensionnat de Melle Géraldine écrite par Gail CARRIGER.  Vous connaissez surement cet auteure par sa série Le protectorat de l’ombrelle, publiée chez Orbit, elle a ensuite été rééditée en format poche par Le livre de Poche. Il en va de même pour Le pensionnat de Melle Géraldine !

Gail CARRIGER est américaine mais a une passion pour l’Angleterre victorienne (et c’est tant mieux) ! Du coup elle a un site super sur lequel elle publie régulièrement un tas de chose que vous adorerez si vous aimez son univers littéraire !

En attendant bonne (re)découverte …

Synopsis

Angleterre, début du XIXe siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi permanent pour sa mère : elle préfère démonter les horloges et grimper aux arbres plutôt qu’apprendre les bonnes manières ! Mme Temminnick désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady, aussi l’inscrit-elle au Pensionnat de Mlle Géraldine qui s’attache au perfectionnement des jeunes dames de qualité. Très vite, Sophronia comprend que cette école ne correspond pas exactement à l’idée que sa mère s’en faisait. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse, celui de se vêtir et l’étiquette, mais elles font aussi l’apprentissage de la diversion, de l’espionnage et de l’acte de donner la mort – tout cela de la manière la plus civilisée possible, bien sûr. C’est une chose d’apprendre à faire une révérence comme il faut, c’en est une autre d’apprendre à la faire en lançant un couteau…

Mon avis

Amateurs d’ambiance steampunk, d’Angleterre Victorienne en général et de romance, voilà un roman qui vous plaira ! Sophronia est une jeune fille de bonne famille qui n’en fait qu’à sa tête. Adieu bonne éducation, bonjour escalade, démontage, bricolage et amitiés peut recommandable pour une jeune fille. Elle n’a rien de l’enfant modèle, au grand damne de sa mère qui ne fait que la comparer à ses sœurs beaucoup plus prompt à obéir et à se plier aux règles. Le jour où Sophronia se trouve dans le monte-plat à espionner et comprendre le fonctionnement de l’engin, elle sort en trombe et écrase un trifle sur une amie de sa mère, l’orage gronde … Sa mère a décidé de l’envoyer au pensionnat de jeunes filles de Melle Géraldine … Où l’on apprend certes les bonnes manières et comment être une jeune fille respectable mais pas que et Sophronia s’en rend vite compte. Ce pensionnat est parfait pour elle, voilà que l’espionnage et l’empoisonnement sont des cours qui côtoient celui du battement de cils ou comment se tamponner le nez avec un mouchoir !

Si Sophronia pensait aller à l’école tranquillement, elle se trompait ! En effet entre la découverte du monde, des autres jeunes filles et de l’école, Sophronia découvre aussi le banditisme et autres créatures dangereuses. Nous avons à faire à une jeune femme au caractère bien affirmé, prête à tout pour aider, sauver les autres et comprendre les engins de son temps, elle ne se laisse pas abattre par sa condition de femme. Elle n’en fait qu’à sa tête, ce qui lui vaut des soucis ou des positions délicates mais c’est une héroïne très attachante.

Nous sommes aux pensionnats, ce qui veut dire que nous suivons l’année scolaire avec plein d’autres jeunes filles et pas que ! Le groupe est bien géré et on arrive à détester comme a adorer certains de ces personnages.

J’ai beaucoup aimé la façon de décrire l’univers qui est fait petit à petit et surprend à chaque fois. On est dans un monde qui m’a beaucoup plus et j’y serais bien resté (même si je crois que les froufrous et autres grandes robes seraient un soucis dans la vie de tout les jours). Des zeppelins, des hauts de formes, des animaux mécaniques : je veux !

Cette héroïne se trouve dans des situations gaguesques qui nous offre de moments d’humours vraiment drôle ! C’est un roman facile à lire, un bon moment de détente qui permet l’évasion dans un monde différent du notre. Quoi demander de plus ? Personnellement c’est un coup de coeur, je suis séduite par la série.

Un livre young-adult qui conviendra aux grands enfants amateurs du genre !

Vivement la suite dans ma pile à lire et de découvrir le Protectorat de l’ombrelle après cela vu que c’est le même univers !

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