Le livre que je vais vous présenter aujourd’hui est arrivé entre mes mains, car je suis une grande passionnée des adaptations littéraire au cinéma. Ce roman s’appelle à l’origine « Le liseur » de Bernhard Schlink (1944 -…). Ce dernier est allemand et a comme profession juriste. L’adaptation au cinéma de ce roman se nomme The Reader. Bernhard Schlink est aussi l’auteur d’autres œuvres comme « Un hiver à Mannheim » ou encore « Le nœud gordien ». « Le liseur » n’est pas la seule œuvre qui a été adaptée de ses œuvres, « Le week-end » datant de de 2008 a été adapté en film en 2012 sous le nom de « Das Wochenende » par Nina Grosse.
Synopsis
À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d’une femme de trente-cinq ans dont il devient l’amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l’un de leurs rites consiste à ce qu’il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain.
Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l’insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.
Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : «Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération (…) que j’aurais moins bien su camoufler que les autres ?»
Avis
Ce roman se lit à la fois très vite, car on veut savoir la suite mais aussi car l’écriture y est très fluide. Le découpage à l’intérieur de l’œuvre permet de garder de la dynamique dans l’histoire. Les chapitres sont assez courts, entre trois et sept pages. Elle est elle-même découpé en plusieurs parties de taille à peu de chose près égales, qui représente les différentes étapes de la vie où le protagoniste principale, Michaël Berg, est en contact avec Hanna Schmidt. L’écriture relevant du journal intime est quelque chose qui me plait, tout autant que le roman sous forme épistolaire. Cela permet au lecteur de se plonger plus intimement dans le personnage.
Je ne suis pas personnellement quelqu’un qui raffole des récits autours des guerres, mais « Le liseur » m’a permis de passer outre cette habitude. On nous parle des crimes commis par les nazis, des procès mais d’une manière différente de celle que j’ai eu l’habitude de côtoyer dans mes cours d’Histoire. Il y a tout une réflexion sur ce qu’est d’être allemand après la chute du troisième Reich, sur les atrocités qui ont été commise, sur la honte de faire partie d’un même peuple et pourtant de désapprouver ce qui a été fait. Le personnage de Michaël a deux positions. Tout d’abord celui d’un jeune homme qui va devenir l’amant d’une femme beaucoup plus âgée que lui et aussi celui d’être un enfant de la génération précédente qui a connu la guerre. La honte porte plus sur l’Histoire qu’ils ont en commun (Hanna a été gardienne dans les camps).
Compte rendu d’interview du Figaro en bonus de ma critique =).
Bonne lecture et à très bientôt !!
3 Comments
Un très beau livre, que j’avais trouvé très marquant. Et l’adaptation au cinéma est vraiment pas mal du tout également !
J’ai beaucoup aimé ce livre 🙂
Moi aussi j’aime beaucoup les roman sous forme de journaux intimes, c’est très immersif ! Alors je ne dis pas non pour découvrir celui-ci ! Merci 🙂