Fan de série depuis toute jeune, si vous en doutez allez voir ma présentation  😉 . Je suis de près, via Twitter ,ce qui se trame de l’autre côté de la manche, car oui, j’aime les séries, mais je ne regarde pas que les séries américaines. Je suis aussi une grande amatrice de séries anglaises : l’humour, le format ainsi que les acteurs britanniques font chavirer mon petit cœur de sérivore en herbe. Donc j’ai suivi les annonces des nouvelles séries prévues par Original British Drama de la BBC. Je tombe sur l’annonce d’une série se passant après la guerre d’indépendant d’Amérique, en Cornouaille, en Angleterre. Le mélange historique et histoire dramatique n’a pas mis beaucoup de temps à me séduire (tout comme « Outlander » produit par contre par Starz). Cette série est créée par Debbie Horsfield, qui est une adaptation de la saga de Winston Graham. Une adaptation a déjà été faite dans les années 1970, mais je n’ai pas eu le plaisir de pouvoir la voir à l’heure actuelle.

Synopsis

On suit le retour de Ross Poldark, qui revient de la guerre d’indépendance américaine. Ce dernier que ses proches le croit mort, ont continué à vivre pendant que lui était outre atlantique. Il revient donc de la guerre ayant perdu père et mère pendant son absence, et en ayant perdu sa bien-aimée qui s’est engagée envers le cousin de Ross. Cette dernière le pensant mort au combat. Il décide de reprendre la mines qui est son héritage et de remettre ce qui reste du domaine de son père en état. Il sauvera une jeune femme, prénommée Demelza un jour où il se rend au marché et la prendra comme femme de cuisine. Cette dernière aura une place importante par la suite.

Avis

Beaucoup de points se rassemblent pour dire que cette série est un petit bijou dans la nuée qui est produite actuellement. La présence de d’Aidan Turner ( il tient le rôle de Kili dans « The Hobbit ») ne fait qu’ajouter encore plus de beauté à l’ensemble. J’ai adoré regarder cette série car elle nous transporte dans cette époque, dans son histoire rien que par son générique. Les paysages sont mis en valeur par des plans larges qui donne envie de passer de l’autre côté de l’écran. Le jeu d’acteurs est bon, les émotions ne sont pas surjouées, ce qui est un vrai bonheur. On se laisse porté par ce qui tourmente Ross, mais on peu aussi rire avec ce personnage. C’est la complexité du personnage qui me l’a rendu attachant. On dépasse le grand romantique torturé, car il manifeste aussi un homme face à son patrimoine, battant, aimant  ainsi que se débattant avec ses démons intérieurs. Il représente un idéal tout en ayant des travers. Je trouve que le personnage est certes très positif  par rapport à d’autres, mais il ne s’inscrit pas dans un schéma manichéen. Il ne lui reste que deux serviteurs, qui sont un peu la touche clownesque dans tout ce tableau noir.

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