Après avoir lu mon long article de mardi, vous allez en avoir un encore plus aujourd’hui ! Parce que samedi a été la journée la plus riche : en auteurs, en conférence, en exposition.
Samedi 5 Décembre :
Départ 10h20. Arrivé dans le Salon 10h40. Je vous passe l’attente qui était assez longue à cause des normes de sécurités. ( Oui j’habite à côté ! )
La veille je m’étais préparée un planning afin de voir tout le monde dans le temps imparti. Je vous montre l’idée de départ, et comment ça a évolué !
– Victor Dixen pour Phobos : 10h-12h (1er étage)
– Charlotte Bousquet pour Là où tombent les anges : 10h30 – 12h30 (rdc)
– Benjamin Lacombe pour Facétie des chats : 11h ( 1er étage )
– Conférence « D’Hercule à Dark Vador : une histoire de mythes » : 12h (1er étage )
– Shannon Messenger pour les Gardiens des cités perdues : 13h15 – 14h15 ( rdc )
– Elisabetha Gnone pour Fairy Oak : 14h – 16h ( rdc )
– Lise Syven pour La Balance Brisée : 15h – 16h30 ( 1er étage )
– Conférence « 4 auteurs à la une » : 16h30 – 17h30 ( rdc )
– Pierre Pevel pour le Paris des Merveilles : 18h – 19h30 ( 1er étage )
Rien que là, vous voyez bien que c’était quand même une journée bien remplie ! J’arrive donc sur le Salon. Il est presque 11h. Le Stand des éditions Margot où dédicace Benjamin Lacombe se trouve quasiment à l’entrée, bien avant celui de R collection où se trouve Victor Dixen. Et là ! Facilement une heure d’attente ! J’ai mon planning bien serré en tête, alors je me dis que je repasserai plus tard, on ne sait jamais. Mais ça me semble compromis …
Direction R collection, où une longue file d’attente attend. Je vous rappelle, il est 11h, et je vous ai dit, début de la dédicace 10h. Je vais voir jusqu’où va la fin de cette longue file de fan, puis j’entends l’éditeur de R. s’excusait, mais Victor Dixen n’est toujours pas arrivé, il arrivera bientôt. Énormément de gens attendent, je sais qu’il dédicace aussi le lendemain et je compte venir aussi, je préfère prendre mon mal en patience et revenir demain.
Pour l’anecdote, j’avais demandé à l’éditeur, la veille – parce qu’il était en dédicace aussi vendredi de 18h à 21h et nombreux étaient présents – si le samedi matin, il y aurait moins de monde. Ce à quoi il m’avait répondu » Oui à 10h, je pense que ce sera tranquille. » Bon, je ne suis pas arrivée à 10h, mais comme lui non plus, on est quitte !
Je repasse voir comment c’est devant les éditions Margot, c’est pire. J’abandonne. Tant pis, je me dis que je le verrai sur un autre salon.
Déjà deux de mes dédicaces de la matinée d’annulé, ça commence bien ! Mais c’est pas grave, j’ai plein d’autres choses à faire. Il est encore tôt.
Pas loin, je sais qu’il y a le Stand des éditions Balivernes, que j’ai vu la veille et que j’ai envie de voir plus en détail, donc c’est parti !
Je les ai déjà vu lors des Salon du Livre du Paris où j’avais feuilleté certains de leurs albums que j’avais déjà trouvé très beaux. Mais là j’en avais repéré un de loin. Et comme n’est pas coutume, j’ai hésité avec trois livres ! Les voici :
– La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains
Septembre est une jeune fille qui aspire à l’aventure. Quand elle est invitée en Féérie par le Vent Vert et le Léopard des Petites Brises, bien sûr, elle accepte. Qui ne le ferait pas à douze ans ? Mais Féérie est dans la tourmente, sous le règne écrasant d’une Marquise maléfique.
Cheminant en compagnie d’un vouivre amoureux des livres et d’un étrange garçon bleu, presque humain nommé Samedi, elle perdra : son ombre, sa chaussure, son cœur et bien sûr son chemin. Mais dans l’aventure, elle trouvera le courage, l’amitié, une cuillère un peu spéciale et bien plus encore. Elle seule détient la clef qui rétablira l’ordre et le bonheur en Féérie…
Avec leurs noms merveilleux,
magiques et fantastiques,
les orchidées nous ouvrent
un monde de rêves !
Un ouvrage pour les experts ou les amoureux de la nature et de féérie pour découvrir les réelles et les irréelles : un documentaire imaginaire.
Les noms évocateurs des orchidées peuvent nous emmener dans un monde féerique, si nous osons rêver et les admirer. Partons donc à la rencontre de dix orchidées : l’epipactis du castor, l’ophrys abeille, l’orchis brûlée, l’orchis sureau, l’orchis bouffon, l’orchis bouc, l’orchis pyramidalis, l’orchis homme pendu, l’orchis militaris, la céphalanthère à longues feuilles et la mystérieuse orchidée noire, sous leur forme onirique ou leur planche botanique.
À travers le temps, à travers le monde,
Héros vaillants et Dieux puissants vagabondent.
Écoutez leurs histoires fécondes,
Sources de nos rêves quand le jour s’achève.
Venez à la rencontre de Dieux et de Déesses du monde entier, partagez leur histoire, leur univers. Découvrez l’origine du monde selon différentes cultures et mythologies, qui vous montreront différents visages de la guerre et de l’amour : par exemple Thor le Nordique, Huitzilopochtli, Marishi-Ten, la protectrice des samouraïs ou Parvati et Shiva, les âmes sœurs de l’Inde, Vénus la belle ou Oshun l’africaine. Enfin, quelques simples mortels devenus légendaires vous accompagneront pour la fin de ce périple.
Je vous conseille vivement de cliquer les titres des livres afin de voir les vidéos de présentation des ouvrages. Ainsi, vous pourrez vous rendre compte à quel point ils sont sublimes et très intéressants.
Je suis restée longtemps à hésiter puis à tous les feuilleter. Puis finalement, je me suis décidée sur Le Murmure des Dieux, parce qu’il est vraiment, vraiment très beau et qu’il traite des dieux de toutes les cultures à différentes époques.
Je me suis un peu éternisée, mais ça valait le coup ! Il est presque midi, je vais voir vers la scène graphique pour la conférence de midi, mais je ne vois rien l’annonçant. Pas grave, j’y retournerai, je vais promener dans les allées dédiées aux livres numériques. J’ai vu que l’Apprimerie avait un stand.
Je les ai découvert quelques mois après leur création, et la vie a fait que je n’ai pas trop pris le temps de suivre leur évolution. C’est donc l’occasion.
L’Apprimerie est une maison d’édition qui édite des livres numériques jeunesses augmentés. Je suis restée longtemps avec eux, à parler de ce qu’ils faisaient, c’était super intéressant. Malgré mon amour du livre papier, j’aime le livre numérique. Car j’aime le livre tout simplement. Pour moi, une œuvre est belle quelque soit son support. Et j’ai eu la chance d’avoir une super présentation de la maison d’édition par Adèle Pédrola, qui est autant éditrice qu’auteur, ainsi que Douglace qui m’a parlé de son expérience en tant qu’illustrateur pour livre numérique. D’ailleurs, j’ai été prise en photo durant ces explications et j’ai découvert en regardant leur facebook :
Ils éditent en Epub3, qui pour les non initiés ne vous dira rien, mais en quelques mots c’est la dernière version de l’EPub qui permet de créer des livres numériques enrichis. Ce format est open-source, mais malheureusement, il n’est actuellement compatible que sur IOS ( IPad, IPhone, Mac ) mais aussi sur PC. Alors qu’il devrait être compatible Android, c’est bien là la dernière de leurs priorités et cela prive une large partie des possesseurs de tablette de profiter de leurs contenus, ce qui est vraiment dommage.
Ayant eu une démonstration de plusieurs de leurs titres, certains inventés, d’autres enrichis à partir de romans existants, je me suis laissée tenter par :
– Et si la nuit …
Quand la nuit tombe, tout semble vouloir dire qu’il va bientôt falloir aller se coucher. Mais une fois la porte de la chambre refermée, tout s’éclaire à sa manière. Les bruits de la nuit bercent les pensées et les yeux redécouvrent ce qu’ils connaissent pourtant par cœur…
Petits et grands se retrouvent en clin d’oeil dans cette histoire immersive, onirique et décalée, conçue à deux niveaux de lecture : l’un réel, qui participe au rituel du soir rassurant, l’autre imaginaire, qui propose une version rêvée au gré des divagations et des bruits environnants.
Douglace a du partir avant que je fasse mon choix, mais Adèle Pérola me l’a dédicacé très gentillement après que je l’ai – tout de même – harcelé de questions ! Vous pouvez découvrir sur leur site une vidéo de présentation, et bien sûr, je reviendrai vers vous afin de vous dire tout ce que j’ai pensé du principe. Mais sachez déjà ce que Douglace, qui est à la base un illustrateur du print, a tout d’abord était dérouté puis une fois qu’il a compris les règles du jeu, s’est retrouvé sans aucune limite de création. Et il signerait avec plaisir pour une expérience comme celle-ci, à nouveau !
Je les remercie de leur temps, je retourne jeter un oeil vers la conférence, mais cela ne parle pas du sujet qui m’intéresse alors je descends, il est temps d’aller rencontrer Charlotte Bousquet pour Là où tombent les Anges, sur le Stand de Gulf Stream. Même si j’ai annulé deux dédicaces, j’ai appris plein de choses très intéressantes, alors je suis contente !
Et la voici :
Comme j’avais à peine lu une cinquantaine de page du livre, je n’ai pas pu trop en parler avec l’auteure, mais je lui ai signifié que déjà le début me plaisait beaucoup et que j’avais hâte de savoir la suite !
En suite, j’ai un peu discuté avec l’éditeur, le remerciant de son conseil. Ce dernier m’ayant conseillé de le commencer car l’auteure était en dédicace le samedi. Et en plus, il était tellement adorable que j’ai eu droit à plein de posters pour continuer de tapisser mes murs !
Je continue à balader dans le Salon et sur le Stand Rageot je vois Samantha Bailly ( que j’ai prévu d’aller voir en conférence à 16h30, mais aussi le lendemain chez Nobi Nobi ). C’est une auteure que j’aime beaucoup, parce qu’elle a une très belle plume, mais aussi parce qu’elle écrit sur des sujets engagés et qui me parle énormément. Je me suis arrêtée pour :
– Nos âmes jumelles
L’une est blonde, l’autre brune. L’une solaire et populaire, l’autre timide et solitaire. Sonia dite Yuna écrit pour une association, Trames, qui publie un fanzine. Elle y rencontre Lou-Tiamat, qui s’affirme dans l’art du dessin suite au divorce brutal de ses parents. Leur amitié virtuelle se double d’échanges sur leurs créations et leur vie affective. Jusqu’au jour où les deux jeunes filles se rencontrent un week-end autour d’un projet…
La Synopsis de ce livre m’a énormément fait penser à Daisy et moi-même, alors je l’ai pris, parce que j’aime l’idée d’être la même moitié d’un tout dans un projet.
Je quitte Samantha Bailly, que je reverrai le lendemain, pour aller me poser avant d’enchainer avec la dédicace de Shannon Messenger. Il est presque 12h30. Après m’être assise cinq minutes, je vois déjà une longue file devant le stand Lumen, alors je me prépare aussi.
C’est parti pour plus d’une heure d’attente pour faire dédicacer mon tome 1 des Gardiens des cités perdues. De rencontrer Shannon Messenger. L’auteure d’une de mes œuvres préférées du moment. Il y avait énormément de monde qui était venu la voir, et elle le méritait bien ! Dommage que mon anglais soit fébrile et que je n’ai pu échanger quelques mots avec elle, et puis il y avait tant de personne qui attendait que je pense que c’était aussi compliqué de prendre le temps de discuter ! Peut-être une prochaine fois ! En tout cas, elle était souriante et avait l’air plus que ravie d’être ici et ça m’a fait très plaisir de la rencontrer, même brièvement.
Il est 14h20 environ. J’envoie un message à Guix afin qu’il me rejoigne pour passer l’après-midi au Salon avec moi, et surtout parce que j’ai faim ! Et puis je vais rencontrer Elisabetta Gnone, pour faire dédicacer le Fairy Oak de Daisy.
Ca a été une superbe rencontre ! Comme il y avait moins de monde, j’ai pu échanger avec elle par l’intermédiaire de son interprète et traductrice de Fairy Oak ( elle aussi très aimable ).
Voici une superbe dédicace d’Elisabetta Gnone, en italien !
Le temps de la dédicace permet à Guix de me rejoindre. Puis arrive 15h où nous nous rendons sur le stand Bragelonne pour rencontre Lise Syven pour la Balance Brisée. J’ai déjà lu le tome 1, je voulais lui prendre la suite et fin.
Les deux dédicaces se ressemblent, alors je vous ai pris le superbe dragon que j’ai sur les deux exemplaires ! Une auteure super sympa que j’ai hâte de revoir ! ( j’ai du surement dire ça très souvent, mais j’ai aimé tout le monde sur ce salon ! )
Là on a attendu jusqu’au début de la conférence à 16h30. Un repos bien mérité, dans un endroit un peu au frais parce qu’il faisait une chaleur étouffante au premier étage, mais aussi parce que j’ai pas cessé de marcher ou d’être débout depuis mon arrivée.
La conférence 4 auteurs à la une :
Présents : Samantha Bailly pour Nos âmes jumelles, Shannon Messenger pour Let the Sky Fall, Stéphane Michaka pour Cité 19 et Cindy Van Wilder pour Les Outrepasseurs.
1. Présentation
Shannon Messenger :
Elle est devenue écrivaine après des études d’art. N’arrivant pas à dessiner tout ce qu’elle avait en tête, elle a pris un cours d’écriture et ce fut une révélation. Tout ce à quoi elle pensait pouvait être couché par écrit.
Auparavant, elle travaillait en tant que scénariste à Hollywood, mais elle s’estime mauvaise dans ce domaine.
Let The Skyfall se déroule en Californie car elle éprouve une fascination pour le vent. Et cette région est connue pour ses tempêtes. Elle aime le vent car il est à la fois doux et violent : un moment il sera une petite brise et l’autre une tornade. ( petite aparté, j’ai beaucoup aimé sa manière de dire « a tornado » ! on sentait bien sa passion ! )
Ce qu’elle aime quand elle lit c’est ressentir des émotions.
Stéphane Michaka :
Il a commencé en tant qu’auteur BD.
Ce qui l’a inspiré pour Cité 19, ce sont ses lectures des romans de Balzac, le Musée d’Orsay et Paris – qui est la ville où il vit. En écrivant Cité 19, son souhait était de faire découvrir la France du XIXème siècle qui possède un langage riche et complexe pour des jeunes, ce qui les rebute parfois dans la découverte de cette époque pourtant très intéressante.
On retrouve aussi le thème d’Alice dans son oeuvre, car son héroïne est une fille qui se retrouve propulsée au XIXème siècle.
Il écrit également des adaptations radia sur France Culture, que l’on peut écouter en Podcast, et il nous invite vivement à écouter cette radio ainsi que les podcast.
Cindy Van Wilder :
Elle a toujours eu envie de raconter des histoires et elle a eu la chance d’être entourée d’auteurs qui l’ont encouragée en ce sens.
Elle lit des thèmes de société actuelle et qui la font réfléchir, cela se voit dans son univers.
Les Outrepasseurs conjugue sa passion pour les sociétés secrètes et les réactions de ceci. La passion des gens. La rébellion face au secret. Mais elle ne nous en dit pas plus pour ne pas nous gâcher le plaisir de la lecture et découverte.
Samantha Bailly :
Son envie d’écrire a commencé par un besoin de jeu. Au début, lorsqu’on est petit, on se raconte des histoires à soi-même en jouant avec nos jouets, puis on grandit, et on se dit que l’on devrait cesser et les coucher sur papier.
Elle possède une double culture : une culture générale suite à sa maîtrise en Littérature Générale et de jeu vidéo. Car comme elle le dit, elle est de la génération Y, elle a grandit avec les nombreux jeux qui ont bercé cette génération.
Elle estime que la littérature Young Adult, dit YA, réunit tout le monde, mais aujourd’hui elle touche tout le monde en écrivant de tout type de genre littéraire.
2. Quel genre d’auteur êtes-vous ?
Shannon Messenger :
Elle adorait son personnage. Elle n’a pas pu s’empêcher de l’écrire. On dit dans la presse aux Etats-Unis que Let the Skyfall aurait réinventer le genre, mais elle n’a pas écrit son livre pour ça. Elle l’a écrit parce qu’elle le voulait.
Il s’agit d’une trilogie, car elle essaie de rester stable parce que les lecteurs préfèrent la stabilité.
Aux Etats-Unis, la Young-Adult est un genre libre, elle permet d’écrire sur tous les sujets.
Stéphane Michaka :
Avant, il a écrit du polar, mais c’était un genre trop cloisonné. Ecrire de la Young Adult a été une libération. Il n’y a pas de catégorisation car elle est énorme en elle-même.
Cindy Van Wilder :
Elle n’avait pas conscience d’écrire de la Young-Adult. Elle a voulu écrire sur les l’adolescence car c’est un sujet intéressant.
Elle estime elle aussi que la Young-Adult est sans limite, néanmoins elle ne se limitera pas et écrira dans les autres genre. Le problème qu’elle soulève c’est le suivi de l’auteur par son éditeur et public.
Samantha Bailly :
Ce n’est pas le problème des auteurs mais celui des éditeurs et libraires qui s’embêtent des étiquettes, nous dit-elle, pas celui de l’auteur.
Elle a écrit ses œuvres grâce à ses passions mais aussi à sa vie. Elle est de la génération Y, elle a grandi avec internet, donc elle en parle.
3. Public : plutôt ado ou adulte ? De l’auto censure en fonction ?
Shannon Messenger :
Elle a un très large panel de lecteur, car elle écrit pour tout le monde. Malgré tout, ça l’étonne qu’autant de personne la lisent.
Elle n’a jamais été censurée, ses écrits sont juste cataloguées en fonction des genres. Néanmoins, sur son autre oeuvre ( Gardiens des cités perdues ) son éditeur lui a demandé d’atténuer des scènes pour ne pas choquer son jeune public.
Parfois, des familles entières lisent ses livres. Elle apprécie que ses livres rassemblent.
Stéphane Michaka :
Il ne sait pas qui est son lectorat car son livre vient de sortir, mais il espère qu’il sera lu par tous, car il s’adresse à tous.
La couverture montre vers quel public il veut aller. Il a écrit dans l’idée de faire deux tomes, et il avait peur que cela ne se fasse pas. Or, cela se fait beaucoup en Young-Adult et son éditeur a accepté.
Cindy Van Wilder :
Elle a des lecteurs de tout âge. Elle estime que tout le monde est libre de lire ce qu’il souhaite, si des adultes veulent lire de la jeunesse, ils font ce qu’ils veulent, tant qu’ils aiment.
Elle ne s’est pas auto censurée et son éditeur ne lui a pas demandé, elle s’est estimée très libre sur ce sujet. Elle a eu la confiance de son éditeur.
Samantha Bailly :
Elle a une communauté qui la suit depuis longtemps et qui la porte qu’importe le genre qu’elle écrit.
Elle ne s’auto censure pas vraiment, mais certains sujets sont plus durs à aborder que d’autres en littérature Young-Adult. Par exemple le sexe s’aborde plus difficilement que la violence.
Elle prend l’exemple de son roman, Nos âmes jumelles, où l’une de ses héroïnes fait une dépression grave avec prise d’anti-dépresseur. Et son éditrice lui demande si il est nécessaire d’en parler.
4. Qu’avez vous prévu pour la suite ?
Shannon Messenger :
Elle va écrire la suite Des Gardiens des cités perdues, le tome 5.
Elle est également sur un autre projet avec des deadline très courte.
Stéphane Michaka :
Il écrit une adaptation de Vingt milles lieux sous les mers, radiophonique, mais il souhaite transformer tous l’équipage masculin en équipage féminin, pour mieux coller aux rôles des femmes dans la société actuelle.
Mais cela a du mal à être accepté.
Cindy Van Wilder :
Elle travaille sur une autre oeuvre, un thriller contemporain.
Samantha Bailly :
Elle écrit la suite de Nos âmes jumelles, qui se nomme Nos âmes rebelles. Elle travaille aussi sur le scénario des Stagiaires, qui va être adapté au cinéma. Et elle écrit aussi le scénario du manga Alchimia.
4. Blog ou pas blog ?
Shannon Messenger :
Elle adore les blogs, elle était elle-même blogeuse. Mais elle ne lit pas ce qu’écrivent les blogeurs à son sujet, que ce soit bien ou mauvais, car cela lui retourne la tête !
Stéphane Michaka :
Il aussi adore les blogs, mais il ne peut s’empêcher de lire ce qu’on écrit sur lui. Ca lui permet, parfois, de voir où des lecteurs ont eu des incompréhensions et d’améliorer son texte.
Cindy Van Wilder :
* Elle sort le badge I Love BookTuber * Et dit qu’elle adore également les blogeurs car bien souvent ils font les deux !
Ca lui permet progresser quand les critiques sont constructives. Elle les lit donc et y réfléchit.
Samantha Bailly :
Elle aussi aime les blogs, mais elle fait la différence entre un avis et une critique. Car on ne peut pas prendre en compte les deux de la même manière.
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J’ai retranscrit au mieux la conférence, sur toutes les notes prises tout au long des propos des auteurs. Si jamais, chers auteurs, vous lisez et que vous remarquez des incohérences ou que je vous ai prêté des propos, je m’en excuse.
Il était 17h30 quand la conférence a fini, elle a duré un petit peu plus que prévu. Mais nous avions encore un peu de temps avant notre dernière dédicace, alors on en a profité pour aller faire un tour à l’exposition dédiée à Alice aux pays des merveilles.
L’exposition Wonderland :
Je n’ai pas pris toute l’exposition, parce qu’il y avait souvent trop de monde pour bien voir. Mais c’était très sympa. Il y avait des oculus qui racontaient surement l’histoire d’Alice en réalité virtuelle, j’aurai bien aimé testé, mais il y avait déjà beaucoup de curieux qui attendaient !
Après avoir bien fait le tour, il est bientôt 18h, l’heure de rencontrer Pierre Pevel. Nous nous rendons au premier étage sur le stand Bragelonne où déjà plusieurs personnes attendent que Pevel arrive.
On attend encore un peu, puis vient mon tour. Il me dédicace le premier tome du Paris des Merveilles
Paris, au début du XXe siècle.
Voilà, c’est fini pour ce samedi ! Qui fut très riche et très fatiguant. Et comme vous l’avez vu, assez différent du planning de départ !
Le lendemain sera moins rempli mais n’en restera pas moins intéressant !
Dimanche 6 Décembre :
Aujourd’hui c’est mon dernier jour de Salon. Vous allez me dire que j’en ai bien profité, mais j’y serai bien retournée le lundi, parce qu’il y avait des conférences et scènes pour les professionnels que auxquelles j’aurai vraiment aimé participé. Mais bon, c’est comme ça !
Après ce samedi riche en rencontre, j’ai un dimanche plus tranquille, je ne me rend au Salon que vers 15h.
But de cette après-midi : Tenter une troisième fois de rencontrer Victor Dixen et faire dédicacer mon Nobi Nobi par Samantha Bailly. Et parce que je n’ai pas eu le temps la veille, retourner à MsK.
Je vais sur le Stand de R collection, et Ô ! Personne ! Mais tellement personne que même lui, je ne le trouvais pas. Je pose la question, et on me le montre, me disant qu’il discute car il n’y a personne pour l’instant. En effet, il était caché ! Du coup je prend Phobos 2, parce qu’il n’y avait plus Phobos 1. Le temps de l’achat, trois personnes sont arrivés ! Donc je prend place et j’attend.
Reprise de la chaîne Genesis dans
3 secondes…
2 secondes…
1 seconde…
ILS CROYAIENT MAITRISER LEUR DESTIN.
Ils sont les douze pionniers du programme Genesis. Ils pensaient avoir tiré un trait sur leurs vies d’avant, pour devenir les héros de la plus fabuleuse des odyssées.
En réalité, ils sont les victimes de la plus cruelle des machinations.
ELLE CROYAIT MAITRISER SES SENTIMENTS.
Sur Mars, Léonor espérait trouver la gloire et, pourquoi pas, l’amour. Elle pensait pouvoir ouvrir son cœur sans danger.
En réalité, elle a ouvert la boîte de Pandore du passé.
Même si les souvenirs tournent au supplice, il est trop tard pour oublier
On discute un peu, je lui dis que je n’ai pas encore lu le premier tome, que j’ai en numérique ( alors que je viens de lui prendre le second ) et il me répond » En tout cas que ce soit en papier ou en numérique, c’est mieux de commencer par le premier »
Voilà voilà ! Victor Dixen a beaucoup d’humour ! Pour la peine, je commencerai par le deuxième !
A présent, je me rend sur le Stand de Nobi Nobi pour faire dédicacer La Princesse au Bol enchanté par Samantha Bailly !
Au pays de Kawachi, la princesse Haruka grandit dans l’affection de ses parents. Mais un jour, la maladie frappe sa mère bien aimée. Dans son dernier souffle, elle lui pose un bol sur la tête et fait une prière afin que celui-ci la protège dans son avenir. Le sort fait que Haruka ne peut plus ôter cette coiffe de bois qui lui dissimule le visage. Devenue différente aux yeux de tous, elle est soumise au dédain et aux moqueries. Elle décide de partir loin et devient simple servante chez un grand seigneur. Son chemin croise alors celui du prince Kaito qui s’éprend de Haruka malgré la malédiction qui pèse sur elle. Pourtant, ne dit-on pas que l’amour est le plus grand des sortilèges ?…
Après quoi, nous avons discuter un peu sur la conférence de la veille, parce que j’ai beaucoup aimé les propos qu’elle y a tenu. C’est une auteure très franche et très lucide. Comme elle a dit, elle met les pieds dans le plat, mais ça fait du bien !
Si vous ne connaissez pas Samantha Bailly, n’hésitez pas à lire quelques uns de ses ouvrages, qui sont souvent très réaliste sur la vie de tous les jours. Et j’apprécie énormément et j’espère qu’elle continuera comme ça.
Il est encore tôt. Et le stand de Gulf Stream est pas loin, Cindy Van Wilder m’a donné beaucoup envie de lire les Outrepasseurs en nous en parlant hier, alors je vais voir.
Je vois qu’elle est dédicace bientôt, mais malheureusement ils n’ont plus de tome 1. Je les ai trouvé vraiment adorable car ils étaient peiné pour moi de ne plus en avoir, alors que moi j’étais contente pour eux qu’ils aient tout vendu. Et si jamais vous lisez ces lignes, sachez que je le pense vraiment !
Mais ce n’est pas grave, parce que ce petit bémol m’a permise de rencontrer le Chat du Cheshire ! Comme j’avais déjà vu sa frimousse, je l’ai reconnue, alors je me lance et je l’aborde ! Et voilà comment Chickon a rencontré Cheshire ! On est resté à discuter jusqu’au début de la dédicace de Cindy Van Wilder. Qui a elle aussi été adorable ! On a rejoué la même qu’avec son éditeur parce que je n’avais pu avoir de tome 1.
Vous êtes adorables !
Et puis on devait aller toutes les deux à MsK, alors on a continué ensemble, à discuter de tout et rien.
J’ai finalement pris : Red Queen
C’est ainsi que c’est terminé mon Salon. Avec la promesse qu’on se reverra avec Cheshire prochainement !
Bonus du Lundi :
Si vous avez suivi sur facebook et twitter, vous aurez vu que j’ai envoyé Guix en quête de ma dédicace pour Facétie des chats.
Ca n’a pas été une mince affaire non plus ! La veille je lui dis » c’est à 11h » et à 11h, il m’envoie un message » Ça a été décalé à 14h … » et là je me sens mal pour lui parce qu’il va devoir attendre quatre longue heures. Je me dis que je vais lui dire » Tant pis » mais il ne me répond plus. Il revient à la civilisation téléphonienne que vers midi pour me dire qu’il est resté.
Super Guix !
Puis il commence à attendre à 13h05 parce qu’il y avait déjà des gens qui attendaient ! Et vers 14h30, après maints sms de teasing, il m’envoie ça ! Non, CA ! Lectrices et lecteurs de Chickon, je vous présente Eiseth by Benjamin Lacombe.
Je pensais que j’aurai eu un des chats présent dans Facétie, mais non, que nenni. Parce que Guix est un super Guix, il a demandé si c’était possible de dessiner ma chatoune. Et ce dernier a dit « oui, pas de soucis ». Je remercie énormément Benjamin Lacombe d’avoir dessiner ma petite Eiseth, mais encore plus Guix, qui a pris du grade maintenant. Parce qu’il a attendu plus de quatre heures et qu’il m’a rapporté un sublime dessin de mon chat.
Je vous remercie à tous de m’avoir lu. J’espère que cette deuxième et dernière partie vous aura plu.
Si vous avez été au Salon, j’espère que vous avez passé un bon Salon, le mien était génial ! Que des bons souvenirs, des belles rencontres ! Et si jamais on s’est croisée sans le savoir, la prochaine fois peut-être faudra t-il qu’on arrive à le savoir pour que ce soit encore mieux !
A très vite pour de nouvelles chroniques !
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6 Comments
[…] Vous pouvez retrouver un compte rendu de cette conférence ici. […]
Merci beaucoup 🙂
Merci c’est vraiment un super récap’, j’aurais aimé être là 🙂
Merci c’est gentil ! Ca aurait été cool si tu avais été là ! Peut-être au prochain Salon 🙂
Génial ce billet *_* On s’y croirait !!! Merci 🙂
Merci Lupa =)