Aujourd’hui parait Memorex de Cindy Van Wilder chez Gulf Stream, dans la géniale collection : Electrogène.
Paru un mois après I.R.L, je l’attendais avec tout autant d’impatience ! A force de subir les teasers alléchants que Cindy a mis un peu partout, j’étais vraiment de plus en plus enthousiaste à l’idée de lire ce roman !
Alors quand je l’ai reçu de la part de Gulf Stream, j’étais encore plus en joie ! Je les remercie énormément pour cela !
Synopsis :
2022. Cela fait un an que la vie de Réha a basculé. Un an que sa mère est morte dans un attentat contre sa fondation, Breathe, qui promeut un art contemporain et engagé. Un an que son père, un scientifique de génie, ne quitte plus Star Island, l’île familiale. Un an qu’Aïki, son frère jumeau, son complice de toujours, s’est muré dans une indifférence qui la fait souffrir. Le jour de ce sinistre anniversaire, la famille est réunie sur l’île : c’est le moment de lever les mystères, les tabous, les rancoeurs que Réha ressasse depuis un an.
Au coeur de l’énigme : Memorex, la multinationale pharmaceutique de son père, ainsi que ses expérimentations sur la mémoire. Des expérimentations qui attisent les convoitises de personnages puissants et sans scrupules, prêts à tout pour accomplir leurs rêves les plus fous.
Mon avis :
Pensez-vous que prendre la vie de quelqu’un soit le crime le plus absolu qu’un être humain puisse commettre ?
Vous auriez raison de le croire.
[…]
Malheureusement pour moi, j’ai découvert qu’il y avait pire qu’un meurtre.
Un acte qui défi toute logique.
Toute humanité.
– Memorex prologue
Dès la première page, les premiers mots que nous lisons, le ton est donné. Nous savons que l’histoire va être dure et riche en émotion. Déjà, le synopsis nous préparait à cette idée avec la mort lors d’un attentat de la mère de Rhéa et l’éloignement de son frère. Des évènements durs à vivre lorsque l’on est une adolescente.
Alors que vient le premier anniversaire de l’attentat et de la mort de Carol Ayyadam, la mère de Rhéa, toute la famille se réunit sur Star Island, l’île familiale. Mais en ces instants de commémoration, rien ne va se passer comme prévu. Les tensions, les mystères, les mensonges, qui entourent cet évènement tragique, sont bien trop importants. Ces retrouvailles sont l’heure de lever le voile sur eux.
Ecrit en trois parties, chacune étant dédiée à un moment de l’histoire, à une nouvelle révélation, on suit Rhéa. On est immergé dans ses pensées, dans ses actions et ses péripéties grâce au nominatif « Je ». Mais tout le roman n’est pas écrit à la première personne, ces passages sont entrecoupés de scènes dans le passé, qui permettent d’en savoir plus sur les tenants et aboutissants de l’affaire. Car les choses ne sont pas telles qu’elles paraissent. Et petit à petit, on apprend ce qui peut être pire que le meurtre … Au travers d’indice et de va-et-vient entre 2021 et 2022, mais aussi plus loin dans le temps.
Et même si on se doute que le sujet touche d’assez près la mémoire – au vu des expériences entreprises chez Memorex, la compagnie de son père. Et si ces travaux sont le sujet de toutes les convoitises, c’est qu’il doit y avoir une raison … Aussi cachée et horrible soit-elle.
L’ambiance est parfois pesante, sur cette île perdue dans le Pacifique. On assiste à un huit-clos où chaque minute comptent. Où le courage prend le pas de la peur, et parfois l’inverse, nous confinant avec les personnages dans des sentiments oscillants.
Les personnages sont riches de la culture du monde. Ils sont à l’image de notre réalité. Rhéa et sa famille sont noires de peau, au côté d’autres plus blancs ou dorée. Ils viennent du Texas, de Suède, d’Etyopie. Et tous ces pays apportent des éléments de leurs cultures, que ce soit en nourriture, en manière de vivre et réagir ou dans l’art. Et tout cela fait la force des personnages.
Des sujets très connectés à notre réalité sont évoqués ou même le coeur de l’histoire. La solidarité, les arts, la famille, l’attentat et comment vivre ce dernier, la vie, la mort … Maints thèmes qui nous poussent à la réflexion et à avancer dans notre manière de voir et vivre les choses.
Je n’ai pas pu lâcher ce roman, je voulais sans cesse connaître la suite, le fin mot de l’histoire. Mais une fois arrivée à celle-ci, aussi parfaite soit-elle, j’avais envie d’en savoir plus. De mieux connaître l’univers et continuer l’histoire avec les personnages. C’est un coup de coeur où s’il pouvait avoir une suite, je m’en délecterai avec plaisir ! * message subliminal à l’intention de Cindy *
Petit bonus, si vous lisez avant ou après Memorex, I.R.L, vous trouverez de petits échos de l’un et l’autre, dans chacun d’eux ! Montrant ainsi la profondeur des liens entre Cindy Van Wilder et Agnès Marot.
Donc, courez en librairie, vous le procurez et lisez-le dès que possible, il en vaut largement le détour !
De mon côté, j’ai hâte de voir Cindy aux Imaginales !
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3 Comments
Il me semble que c’est la première fois que je croise ce titre, mais j’avais déjà entendu beaucoup de bien sur l’auteure ! Ton avis me confirme donc que je vais devoir me pencher sur ses romans, merci 🙂
Il est sorti vendredi, c’est peut-être pour cela que tu ne l’as pas encore croisé. Même si Cindy et Gulf Stream teasent depuis des mois – les coquinous !
Et oui aussi, beaucoup de bien sur les Outrepasseurs ! Et sur l’auteure =D
J’espère que ça te plaira si tu te lances dedans 🙂
Plus je le vois, plus j’ai envie de le lire 😉 !