La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse, Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse, Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs. Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs, Et quand Octobre souffle, émondeur des vieux arbres, Son vent mélancolique à l’entour de leurs marbres, certe, ils doivent trouver les vivants bien ingrats, A dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps.
― Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
2 Comments
Baudelaire, j’adore ❤ ❤ ❤ Merci 🙂
Et oui, ne jamais oublier les meilleurs !