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Nos étoiles contraires de John Green – Critique littéraire

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Nos étoiles contraires est un roman de John Green. Il a été publié chez Nathan Jeunesse en février 2013. Il a été adapté en 2014 dans un très bon film du même titre.

Table of Contents

Synopsis

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie

Mon avis

Attention Spoiler

Que dire de ce roman qui n’est déjà été abordé ? Voilà, je suis un peu lâche et quand j’ai vu le sujet je n’ai pas voulu le lire. Je ne me sentais pas de lire un bouquin qui me ferait pleurer à coup sûr, je ne voulais pas voir ce que certains vivent de façon quotidienne alors que je vais bien. Pourquoi pleurer durant trois heures en lisant ? Oui j’avais peur qu’il soit assez bien écrit pour qu’à la fin de ma lecture, mes larmes aient emportées l’encre des pages.

J’ai donc attendu, le film est sorti et je suis allée le voir avec ma mère. Le cancer, un truc qui lui laisse un goût amer dans la bouche, un truc qui nous  a pris des proches à tous. Une maladie qui emporte toujours trop de personne. Et une fois le film fini, en pleurs certes mais j’ai compris que le film n’étais pas sur le cancer mais sur l’amour, la force de la vie. Ma mère a eu et lu le roman et me l’a prêté en me disant de le lire. J’ai mis trois heures à l’avaler, à le pleurer, à la lire, à rire, à avoir mal mais je l’ai fini. Je ne voulais pas faire de pause, je ne voulais quitter Hazel & Gus car j’avais peur de ne pas les retrouver, de ne plus être avec eux. Nous sommes vite pris dans leurs vies, dans leur cocon, dans leur quotidien et il est difficile de faire une pause dans la lecture.

« -C’est quoi, ton histoire, alors? a-t-il demandé en s’asseyant à côté de moi, mais à une distance raisonnable.
-Je te l’ai déjà racontée. J’ai été diagnostiquée à…
-Non, pas l’histoire de ton cancer. Ton histoire! »

Voilà j’ai les yeux rouges, j’ai pleuré beaucoup. John Green a un talent fou et sait parler de sujet grave avec délicatesse et justesse sans jamais que ce soit pathétique ou que la maladie devienne le sujet central du roman. J’avais envie de garder en citation quasi une phrase par page et j’ai très envie de le lire en anglais pour avoir une idée de la plume de cet auteur en version original.

« La langue enterre, mais ne ressuscite pas. »

Je suis très émue, très touchée. Il est difficile de parler d’un roman qui bouleverse de manière objective. C’est un roman qui a touché beaucoup de gens et en même temps c’est un de ces bouquins que l’on n’a pas envie de partager forcément. Quand quelque chose nous touche à certains endroits sensibles, il est complexe de dévoiler ça avec le reste du monde. Nos étoiles contraires est un de ces rares romans qui m’ont fait ça.

Avec sa couverture bleu et ses deux petits nuages, ce roman ne paye pas de mine. Il n’en a pas besoin tant ce qu’il contient est génial ! Nous voilà donc avec Hazel Grace, atteinte d’un cancer des poumons. Elle va à un groupe de soutient où elle rencontre Augustus. Elle est brillante et ses réflexions sont pertinentes et toujours empreintes d’humour (parfois cynique). Réservée et toujours à la maison avec sa mère, sa vie change avec sa nouvelle rencontre. Augustus est tout son contraire : charmeur, sûr de lui, vivant tout à 200%. Ensemble ils vont apprendre l’amour, la vie, le soutient dans la maladie.

« Tu m’as offert une éternité dans un nombre de jours limités, et j’en suis heureuse. »

Jamais l’histoire n’a de faiblesse, jamais le récit n’est lent ou moins prenant. Nous sommes plongés durant 326 pages et même au moment des remerciements quand on apprend qui l’a inspiré et que l’on découvre qui était cette jeune femme nous nous prenons une nouvelle claque. Pour ceux qui n’ont pas été en savoir plus, je vous recommande d’aller chercher à Esther Earl !

Bref, j’ai la chair de poule en y pensant et je sais que trop de choses ont déjà été dévoilé. C’est un roman que je relirai, j’ai d’ailleurs déjà envie de me replonger dedans. Mais il va surtout falloir que je lise les autres romans de cet auteurs.

Un énorme COUP DE COEUR ♥ !

« Je lui ai tenu la main en essayent d’imaginer un monde sans nous. Et, l’espace d’une seconde, j’ai fait preuve d’assez d’humanité pour espérer qu’elle meure, afin qu’elle ne sache jamais que j’allais mourir aussi. Mais ensuite, j’ai voulu plus de temps pour qu’on puisse tomber amoureux l’un de l’autre. »

Bonus, le trailer du film !

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