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13 Devil Street de Benoît Vieillard – Critique de BD

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13 Devil Street de Benoît Vieillard est sorti le 4 décembre 2015 chez Filidalo. C’est un one shot de 324 pages. Une façade en brique avec une porte vous propose d’entre à l’intérieur de cet immeuble dont le titre est l’adresse. Franchirez-vous l’entrée pour atterrir dans le Londres de Jack l’éventreur ?

Table of Contents

Synopsis

Mais quelle mouche a donc piqué les paisibles habitants du 13 Devil Street ?
On se le demande.

Serait-ce le fait de l’affairiste Mr Church, homme impitoyable mais aux moeurs légères ? Ou bien alors de ce bon Dr Freaks, dont le cabinet frémit parfois de bien étranges expériences ? Et puis que viennent faire tous ces visiteurs du soir… Quoi ? Des fantômes…
Un enfant aux pulsions surnaturelles…
Des cauchemars à propos de Jack l’éventreur….
Une malédiction !

Mon avis

Du lourd (au sens propre comme au figuré vu le poids de la BD) !

Voilà  une bande dessinée original par sa forme ! C’est une expérience de lecture particulière rudement bien menée également sur le fond. Nous voilà face à la porte d’entrée du 13 Devil Street, maison au passé trouble qui aujourd’hui est habitée par plusieurs familles. Nous allons donc suivre, comme une pièce de théâtre qui se divise en Actes selon les jours et les heures, la vie des habitants de cette demeure. Nous sommes dans Londres et Jack l’éventreur sévit. Au 13 Devil Street, ces nouvelles mettent quelques peu en émois nos habitants … Entre la famille du médecin, la famille de riches propriétaires et les domestiques tout va s’en dessus dessous depuis que la statue de Ganesh a disparu et qu’un nouvel habitant vient d’arriver. Et si tout cela avait un rapport avec les meurtres ?

L’auteur, Benoît Vieillard, connaît les contes de l’Angleterre du 18e et s’en sert avec brio. On peut voir de multiples allusions aux grandes œuvres littéraires de l’époque. Son dessin nous emporte dans une Angleterre victorienne classique où le darwinisme pointe le bout de son nez et où le fantastique semble être la normalité. Crinoline et chapeau haut de forme sont de rigueurs !

Le parti prit de faire un huis clos est intéressant et c’est en cela que 13 Devil Street est novateur. Il faut le dire, l’intrigue, bien que captivante est assez commune, surtout dans ce genre fantastique anglo-saxon.

N’oublions pas en passant la fin qui est digne de l’humour anglais. Chapeau bas, j’ai bien rigolé !

Un one-shot que je recommande aux amateurs de steampunk, d’Angleterre et de bon polar.

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