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Critique littéraire de bande dessinée – The Grocery de G. Singelin et A. Ducoudray

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Parce qu’il y a un moment que je n’ai pas parlé de Ankama, je vais de ce pas laver cet affront en vous présentant la série The Grocery de Guillaume Singelin et Aurélien Ducoudray. Publiée dans la collection « label 619« , elle est actuellement en cours avec trois volumes.

Je vous laisse aller voir le talents des deux créateurs de The Grocery :

Singelin

G. Singelin :

.

A. Ducoudray

A.Ducoudray :

Table of Contents

Synospsis :

Lorsqu’il arrive dans ce quartier de Baltimore où son père vient de reprendre une épicerie, Elliott se demande s’il saura s’y faire de nouveaux amis… Mais il s’adapte à son nouvel environnement bien plus vite qu’il ne s’y attendait et se noue avec Sixteen et son gang de gamins dealers de dope ; Washington, un marine désespéré par son retour d’Irak ; ou encore Ellisone, l’ancien caïd du quartier qui cherche à reprendre ses droits sur son territoire…

tome 1

Un univers teinté de réalisme social, violent et cru, qui relate le quotidien de ceux que l’on appelle les « cornerboys ».

la preview du tome 1 sur BDgest

Mon avis :

tome 2

Sur le dessin, je suis séduite mais en même temps, je ne suis pas fair-play car j’aime de base le dessin de Singelin …  Ses personnages fantasques et pas vraiment humains font chavirer mon cœur. En plus sont monde est tellement coloré, c’est magique.

Avec The Grocery, nous voilà plongé dans une banlieue américaines au cours d’une guerre des gangs mais je trouve que cette magie singulière à Singelin demeure présente même dans les actions cruelles de cette BD.

Pour le scénario, chapeau bas l’artiste. Ducoudray mêle actualité avec le retour des soldats d’Irak, les gangs et le rejet des ghettos avec des histoires qui sont singulières à chacun des personnages.

tome 3

Des tranches de vies qui rendent tous ces protagonistes attachants, que ce soit le petit Elliott qui a perdu sa mère, un peu naïf, le soldat US qui a tout perdu et que le destin n’épargne pas ou encore le benêt au service d’un gang nazi qui ne désire qu’une chose : être accepté tel qu’il est et avoir de véritables amis.

Une guerre des gangs bien renseignée où les latinos (de la Mara) rencontre les juifs et les nazis ainsi que les anciens de l’US Army. Voici un univers déjanté, plein de castagne, avec des personnages touchants.

Je reste donc sur ma position, le label 619 est une pointure (la mienne en tout cas) et j’adhère totalement !

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